Nous sommes nombreux, chaque année, à craquer pour la fameuse « Deutsche Qualität » propre aux voitures allemandes, Premium en particulier. Aussi, la proximité avec cette nation (en particulier pour les habitants de l’est de la France) offre la possibilité de s’offrir BMW, Mercedes, Porsche et autres Audi à un tarif plus avantageux que dans l’hexagone. Bien sûr, il y a des formalités et conditions à remplir pour acquérir son véhicule, sachant que certaines de ces démarches peuvent être prises en charge par le vendeur professionnel. Voici, d’ailleurs, les procédures et étapes à suivre, si vous souhaitez acheter un modèle outre-Rhin.
Acheter un véhicule Premium en Allemagne : démarches
Pour acheter une voiture en allemagne, en premier lieu, une fois votre véhicule choisi et réglé, ce que vous pouvez réaliser facilement et rapidement par le biais d’Internet et de ses comparateurs et autres guides, il vous faudra vous occuper de son immatriculation. Il s’agit-là de l’étape la plus importante et conséquente, dans le cadre de l’achat d’un véhicule en Allemagne. Aussi, l’acheteur devra tout d’abord se procurer une série de documents, indispensables avant d’aller plus loin dans la procédure. A savoir; la preuve d’achat du véhicule, la carte grise allemande (Teil 1 et teil 2), également utile afin de servir de certificat de non-gage (mention « Vorübergehende Stillegung »), qui fait office d’attestation d’enlèvement des sceaux. Et enfin, la preuve que le contrôle technique du véhicule a bien été réalisé, de manière récente.
Frais et taxes supplémentaires
Bien sûr, le fait d’acquérir un véhicule de l’autre côté du Rhin ne vous dispense pas de certaines taxes et impôts. C’est d’ailleurs après avoir réglé la TVA auprès des services compétents que vous sera délivré le fameux quitus fiscal évoqué plus haut. Sachant qu’un délai de 15 jours vous est accordé pour effectuer cette demande, après avoir acquis la voiture en question. Bon à savoir également, le montant de la TVA varie selon l’usage que vous souhaitez faire du véhicule concerné. A savoir, une utilisation personnelle ou professionnelle. Renseignez-vous à ce suet, afin d’éviter les mauvaises surprises.
Autre dépense à ne pas omettre, celle liée au malus écologiques. Evidemment, ce dernier va dépendre du type de véhicule acquis, sa motorisation, sa puissance fiscale (plus votre « cavalerie » est imposante, plus vous serez taxé) entre autres. Le but avoué et assumé par l’état étant de pénaliser les véhicules rejetant davantage de gaz carbonique que les autres. Néanmoins, sachez qu’en dessous de 4 chevaux fiscaux, aucune taxe ne sera appliquée. En revanche, vous devrez vous acquitter d’une somme allant de 50 à 9000 euros entre 5 et 10 chevaux fiscaux. Puis, entre 11 et 17, le chiffre grimpera à, entre 10 000 et 20 000 euros. Au-delà de 21 chevaux, le tarif s’envolera au-delà de 20 000 euros.
La livraison
Abordons enfin, une fois toutes ces questions résolues, l’étape finale, la plus excitante, celle de la livraison ! Car en la matière, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Tout d’abord, la livraison peut être assurée, si vous avez fait appel à un professionnel de type concessionnaire. Avec un mandataire, cela peut être compris, mais pas obligatoirement. A vérifier en amont, donc. Cependant, si vous avez effectué toutes les démarches seul, vous devrez trouver un entreprise dite « de convoyage » à vos frais. Où, plus économique, venir récupérer le véhicule par vos propres moyens.