L’Affaire Carlos Ghosn est le sujet qui fait trembler la planète automobile depuis novembre. Aujourd’hui, de nouveaux rebondissements relancent l’affaire. La piste de la trahison et du complot Made in Nissan semble de plus en plus crédible !
Carlos Ghosn arrêté car il voulait se séparer de Hiroto Saikawa ?
C’est le Wall Street Journal qui dévoile l’information. Carlos Ghosn avait pour projet de se séparer de Hiroto Saikawa (directeur de Nissan) afin de lui prendre sa place. Ainsi, cette volonté aurait poussé Saikawa et ses alliés à trouver une solution pour mettre hors-jeu le big boss de l’Alliance Renault-Nissan. Et cette solution fut de lancer une enquête interne à son encontre puis, de balancer l’histoire à la police japonaise.
Le Wall Street Journal évoque de nombreux accrocs entre les deux personnalités. La faute à de grandes différences sur la façon de manager et aussi sur les oppositions culturelles des deux hommes.
Ainsi, le plan de Carlos Ghosn était de faire voter la destitution de Hiroto Saikawa lors du conseil d’administration de Nissan prévu pour fin novembre. Cependant, ce plan s’est retourné contre « Mr Fix it ». En effet, c’est ce même conseil qui a voté sa destitution le 22 novembre dernier. L’arroseur arrosé en somme. Visiblement, Carlos Ghosn avait évoqué son plan à quelques proches… L’un d’eux aurait alors alerté le directeur de Nissan. Une véritable histoire de trahison donc.
Carlos Ghosn inculpé et avec une garde à vue prolongé.
Incarcéré dans des conditions spartiates (pas de cellule de luxe comme aux USA), Carlos Ghosn passera Noël en prison ! En effet, l’ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan vient d’être inculpé pour « dissimulation de revenus boursiers ». Un chef d’inculpation moins important que ceux évoqués au départ, comme la fraude fiscale. Suite à cette inculpation, les autorités japonaises ont décidé de prolonger sa garde à vue. Ainsi, celle-ci est prolongée de 20 jours supplémentaires. Donc, Carlos Ghosn passera Noël en prison. Sauf, retournement de situation.
A noter que les enquêteurs continuent de mener leur enquête sur certaines pistes. Comme, par exemple, une plainte déposée pour abus de biens sociaux. Une enquête qui dépasse les frontières de l’archipel japonais. En effet, elle se développé également au Brésil. Là-bas, les autorités ont accordé des proches de Ghosn à accéder à son appartement privé pour récupérer des biens et des dossiers. Cependant, Nissan a fait appel de cette décision. Et ce, car le constructeur estime que cette autorisation entraînera la destruction de preuves.
Le feuilleton n’est pas terminé ! Comptez sur nous pour vous en reparler dans les semaines à venir.