L’histoire de l’automobile se souviendra de cette décision, radicale, prise par le Japon. Le pays du soleil levant sera, en effet, l’une des premières nation à interdire de manière définitive (et radicale…) la production de moteurs thermiques. En clair, essence et diesel seront bientôt bannis de l’ Archipel. Reste tout de même quelques années, aux constructeurs, pour se mettre à la page…
L’interdiction du moteur thermique : pas une première
Devons-nous applaudir ou, au contraire, siffler cette décision de l’industrie automobile japonaise ? D’un point de vue économique, le principe se tient, les nippons ayant toujours fait office de pionniers en matière de technologie hybride et/ou électrique. Pour ce qui concerne la cause environnementale, la discussion reste ouverte et épineuse, tant la production des batteries nécessaires au fonctionnement des véhicules électriques semble aller à l’encontre de tous les principes, en matière d’écologie.
Néanmoins, en prenant la décision d’interdire les véhicules non-électriques (ou hybrides) à partir de 2050, le Japon va enfin permettre aux analystes de déterminer à quel point un parc 100% électrique sera bénéfique pour notre atmosphère. Car, bien que polluantes (indirectement), les batteries restent, peut-être, moins nocives qu’un parc automobile fonctionnant à 100% à l’essence ou au diesel. Pour l’heure, nous ne pouvons avancer que des spéculations et autres prédictions sans grande valeur, chose qui changera après 2050.
Précisons toutefois que d’autres pays ont déjà pris de telles mesures en se fixant une date butoir plus proche à savoir, 2025. Pour l’un d’entre-eux, tout du moins. En effet, c’est l’échéance que s’est fixée la Norvège. Le problème reste toutefois bien différent pour ce pays, qui ne fait pas partie des nations riches en constructeurs automobile. En clair, il suffira aux norvégiens d’interdire tous les modèles (Renault, Ford, Opel, Volkswagen, Fiat, Peugeot, etc…) à essence/diesel des constructeurs exportant leurs véhicules. en Norvège.
En revanche, côté japonais, il s’agit de toute une -puissante- industrie remise en cause. Car le Japon fait partie des plus importants pays en matière de ventes automobiles, de par le monde. Toyota en tête mais aussi, Nissan, Honda, Mazda, Suzuki, Subaru ou encore, Lexus devront donc revoir de fond en comble leurs usines et leur modèle économique. Certains y parviendront plus naturellement comme Toyota/Lexus, très en avance sur cette question des énergies renouvelables et dont la vente de véhicules électriques/hybrides représente déjà une importante part de marché.
Un virage qu’il sera intéressant à suivre, donc, surtout en comparaison avec les pays européens ayant fait le même choix à plus ou moins long terme.