Si, sur le papier, certaines études mettent en avant le progrès du marché de la voiture électrique en France, à chaque fois, les résultats concrets se montrent décevants. C’est ce que prouve cette nouvelle étude publiée par AVERE France, qui fait état, malgré tout, d’une -faible- amélioration des ventes cet été, en comparaison avec l’année précédente.
La France mauvais élève de l’Europe
Aux mois de juillet et d’août les ventes de véhicules électriques ont bel et bien augmenté, en France, par rapport aux mois précédents. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment car chacun sait que la période estivale se prête d’avantage à ce type d’acquisition par les automobilistes. Néanmoins, en comparant ces deux mois à ceux de l’année précédente, une hausse de }12,70% est à signaler, augmentation faible mais bien réelle. Toutefois, ce chiffre reste plus faible que celui enregistré l’an passé, ce qui pourrait laisser penser que le marché est (déjà) en perte de vitesse. Malgré les nombreux bonus proposés pour inciter à ce type d’investissement en concession.
Pour Cécile Goubet, Secrétaire Générale de l’Avere-France, les ventes ne sont pas au niveau attendu par
la filière et les acteurs de la mobilité durable. « Si la tendance reste globalement positive en France, le
marché manque de dynamique au regard des chiffres européens. La mobilité électrique avance beaucoup
moins vite en France que dans d’autres pays. La promotion, les mesures incitatives et aides au passage à
la mobilité électriques doivent être davantage soutenues. Alors qu’il a défendu le véhicule à faibles
émissions par le passé, l’Avere-France espère que la nomination de François de Rugy au Ministère de la
Transition Ecologique et Solidaire contribuera à offrir un environnement réglementaire et fiscal favorable
afin de rejoindre les niveaux de croissance du trio de tête des pays européens et ainsi atteindre les
objectifs fixés pour 2022 « .
Car en dépit d’une augmentation des ventes de véhicules électriques chez nous, c’est en comparaison des résultats observés chez nos camarades européens qu’il y a matière à faire grise mine. Les Français seraient-ils d’avantage opposés à cette énergie renouvelable que la majorité des européens ? C’est fort probable…