Sur invitation de Mitsubishi France, nous avons pris en main le nouveau Mitsubishi ASX, SUV largement inspiré du Renault Captur. Néanmoins, l’offre proposée par le constructeur nippon diffère, à plusieurs égards. Au-delà des quelques différences visuelles (intérieures et extérieures). Aussi, nous avons eu l’opportunité de le découvrir sur des terrains variés, au cours d’un périple dans le Pays Basque, entre Océan et Montagne, en conduite sur route, autoroute ou citadine. De quoi nous faire une idée précise du comportement de l’intéressé mais aussi, de son autonomie, dans différentes conditions. Test réalisé sur un Mitsubishi ASX 1.6 MPI HEV 143 Instyle, avec système de récupération d’énergie, à la décélération.
Mitusbishi ASX : les différences avec le Captur
Evidemment, dès le premier coup d’oeil, le Mitsubishi ASX ressemble à s’y méprendre au Renault Captur. Logique, compte tenu de l’alliance entre les deux constructeurs et de la nécessité de capitaliser dessus. Toutefois, le nouvel ASX dispose de plusieurs signes distinctifs. Tout d’abord, des marchepieds plutôt classieux ont été ajoutés. Plus que de simples gadgets ou artifices visuels, ils se révèlent très utiles sur ce type de véhicule (crossover). Appréciable, donc, en plus de l’aspect esthétique. D’autre part, la calandre a été légèrement revue et corrigée, histoire de ne pas trop s’éloigner de l’ADN Mitsubishi.
Bien sûr, les logos de la marque japonaise remplacent ceux du losange. Notons aussi, la présence peu esthétique de la caméra, sur le coffre arrière. Pour le coup, cela casse quelque peu l’homogénéité des lignes, toujours sur cette partie arrière. Un détail, certes, qui ne dérangera que les puristes.
Le nouvel ASX enterre son prédécesseur
En termes de dimensions, les 4,23 m de long, 1,80 m de large et 1,57 m de haut du Captur ont été conservés. Soit, des dimensions moins importantes que la précédente génération d’ASX. Pour le coup, la comparaison entre l’ancienne et la nouvelle génération de ce modèle parle largement en faveur du nouveau né. A tous niveaux, d’ailleurs. Reste ce sentiment étrange, à la fermeture (brutale) des portes, extrêmement légères. Et dans le pays basque, avec les rafales de vent parfois fortes, les portières ont tendance à se fermer seules, lorsque le véhicule est stationné. Attention aux jambes qui traînent…
Intérieur
Côté intérieur, la plateforme de recharge de smartphones a été déplacée alors que le pommeau a été remplacé, mais pour le reste, c’est du 100% identique ! Ce qui reste une bonne nouvelle puisque le Captur excellait en la matière. Avec un habitacle plutôt spacieux (pour un SUV urbain) et pratique, avec la banquette arrière rabattable et le coffre d’une capacité allant jusqu’à 440 litres. En avançant la banquette arrière. Dans l’ensemble, on se sent donc plutôt bien, au volant ou en tant que passager de l’ASX.
En matière de multimédia, une dalle verticale tactile de 9,3 pouces est au programme, sur les finitions Inspire et Instyle. Tandis que les finitions Invite et Business se contentent d’un 7 pouces.
« Les SUV sont notre spécialité depuis des décennies, leur polyvalence leur permet de répondre à tous les besoins des clients. L’ASX nouvelle génération s’appuie non seulement sur l’histoire de la marque, mais également sur le succès de son prédécesseur, en proposant de nombreuses innovations regroupées dans un SUV compact, » explique Frank Krol, Président et CEO de Mitsubishi Motors Europe. « Il bénéficie d’une gamme complète de motorisations, comprenant notamment une technologie hybride évoluée, de hauts niveaux d’équipement ainsi que les tout derniers systèmes d’info-divertissement et d’aide à la conduite, tout cela assorti de la garantie constructeur cinq ans de Mitsubishi Motors »
Et au volant, cela donne quoi ?
Néanmoins, plusieurs défauts nous sont apparus, une fois lancés sur la route, en particulier en ville ou sur les pistes sinueuses et bosselées de France et d’Espagne. Clairement, les suspensions, trop souples, font souffrir les passagers, quelque peu bousculés, surtout lorsque l’on adopte une conduite plus sportive. Qui, évidemment, n’est pas de circonstance, lorsque l’on incarne le bon père de famille. Néanmoins, nous avons été parfois surpris par les réactions du châssis, après une bosse, mal absorbée au-delà de 70/80 km/h. D’autre part, la boite de vitesses automatique génère parfois des sonorités de moteur désagréables, donnant l’impression d’être en surrégime, lorsque la pente s’élève quelque peu et que l’on souhaite, par exemple, procéder à un dépassement. Plus généralement, les passages de rapports se font trop lentement, en particulier avec du dénivelé.
Par ailleurs, nous n’avons pas forcément ressenti les 145 chevaux annoncés, précisément pendant des escapades accidentées. En outre, les jantes de 18 pouces dont nous disposions lors de cet essai nous sont apparues particulièrement inadaptées en ville, sur les dôdanes en particulier. Pour le coup, un sentiment de trop grande rigidité s’est manifesté, dans ces conditions. Alors qu’à l’inverse, en conduite sportive sur route accidentée, une impression de flottement (sans doute due aux suspensions) semblait prédominer. Mais rappelons que sur des routes peu accidentées, en conduite « normale », l’ASX, comme le Captur, fait plus que son job.
Pour autant, l’équipement à bord et le positionnement des différentes commandes et informations offrent un confort très appréciable. En clair, au volant de l’ASX, on se sent bien, avec des intégrations intuitives permettant de ne soucier que d’une chose : sa conduite !
Consommation : un point fort !
Côté consommation, l’ASX de nouvelle génération fait partie des très bons élèves. Avec environ, en mode thermique, 5 litres/100 km, en ville et moins de 7 litres, sur route. Soit, si nous combinons les chiffres, environ 6l/100, ce qui lui confère une excellente autonomie « globale ». Concrètement, le moteur thermique se met en route une fois les 45 km/h dépassés.
Tarifications
En matière de tarification, enfin, l’ASX hybride propose des prix sensiblement identiques à ceux du Captur. Voire, légèrement plus élevés et pour cause, de nombreux équipements et options sont présents de série. Histoire de coller à la philosophie Mitsubishi. En entrée de gamme, la firme nipponne nous propose son modèle à 24 990 euros. En outre, avantage de taille par rapport au Captur et à nombre d’autres B-SUV, la garantie 5 ans. Argument de poids, c’est un fait.
Article publié le 22/03/2023 à 6h28
Le Mitsubishi ASX est clairement un Renault Captur, c'est à dire, un excellent B-SUV hybride, doté d'une belle autonomie. Avec quelques petits détails inédits, notamment destinés à ne pas dérouter les clients de la marque japonaise. Agréable à conduire, à condition de rester sage, il bénéficie qui plus est de la garantie 5 ans... 7.9 6.5 7.6 8.4 7.9 97.9
Une valeur sûre reste une valeur sûre !
Solide
Esthétique
Comportement routier / Polyvalence
Intérieur
Plaisir de conduite
Batterie/mode électrique
Rapport qualité/équipement/prix