Mine de rien, l’affiche du championnat du monde de Formule 1 édition 2018 semble s’orienter vers un tableau des plus séduisant ! Car trois constructeurs prestigieux seront -plus ou moins directement- aux manettes au sein des trois écuries de pointe que sont Ferrari, Mercedes et Red Bull. Concernant cette dernière, la situation est d’ailleurs assez cocasse. Car c’est Aston Martin qui tirera les bénéfices de victoires éventuelles….grâce au moteur Renault !
Red Bull Aston Martin ou…Renault ?
Ferrari, Mercedes et Aston Martin (Red Bull) seront donc opposées l’année prochaine. Si quelques chances de voir une Mclaren Renault se mêler à la lutte subsistent, la première partie de championnat devrait d’avantage convenir aux trois équipes en vue des dernières années. Alors, évidemment, ce joli tableau n’est pas totalement authentique. Car si Aston Martin devient partenaire titre du team Red Bull, c’est bel et bien un moteur Renault qui propulsera les RB14 de Max Verstappen et Daniel Ricciardo.
Imaginez une opération de communication de la marque anglaise se félicitant d’une victoire en Formule 1, tout en sachant qu’elle serait due, en partie, à un V6 hybride issu de Viry-Châtillon ? Cela ferait doute faire jaser, si cela se produisait, ce qui semble en bonne voie…
Néanmoins, il ne s’agira que d’une période intermédiaire pour les différents partenaires. Tout d’abord, la fourniture moteur de Renault envers Red Bull prendra fin à l’issue de la saison 2018. Ensuite, Red Bull disposera de deux solutions. Etendre le partenariat de Toro Rosso et Honda afin de disposer, elle aussi, du moteur nippon, ou exploiter un groupe propulseur « privé » ou « client » et rebadgé Aston Martin. Le temps que ce dernier finisse par débarquer en F1, par exemple. Car si cela se fait, ce ne sera pas avant 2021.
Une chose est certaine, Aston Martin tient à s’engager en F1 sans prendre de risques financiers, ce qui passera probablement par l’exploitation d’un moteur issu d’une base externe. La firme britannique recherche par ailleurs activement des partenaires compétents pour mener ce projet à terme. D’anciens ingénieurs de Ferrari sont d’ailleurs, déjà à pied d’oeuvre…