Du grand bruit pour finalement un retrait prématuré. A peine une semaine après avoir fait une offre au Groupe Renault, FCA a retiré cette proposition. La raison avancée ? Les conditions politiques ne sont pas réunies pour permettre une telle fusion.
FCA retire son offre mais laisse la porte ouverte. Nissan au cœur des négociations !
La probable fusion entre FCA et le Groupe Renault avait grand bruit. Mais, le dossier a vite fait psccht. Mike Manley, directeur de FCA, serait pourtant revenu en France afin de poursuivre les négociations suite au retrait annoncé par le président de FCA, John Elkann. Ce dernier jugeant que « les conditions politiques en France n’existent pas actuellement pour permettre d’y parvenir de manière réussie. »
Un désaveu pour l’état français, actionnaire majoritaire de Renault, mais qui a été un peu trop gourmand. Le gouvernement souhaitant imposer une liste de conditions assez lourde avant de donner son accord final. Dans cette liste de souhaits, il y avait l’accord de Nissan sur cette fusion. La marque nippone, en froid avec Renault depuis des mois, pourrait profiter de cette opportunité pour saisir sa chance. Ainsi, il se murmure que Nissan pourrait donner son accord à condition que Renault lui redonne un peu d’indépendance et soit moins présent à son capital. Preuve que l’entreprise japonaise a toujours en tête de partir du giron du Groupe Renault et de se voir plus comme un « partenaire » du groupe français.
Mike Manley souhaitait venir à Paris avant le 25 juin. En effet, à cette date, se tiendra un conseil entre les dirigeants de Renault et ceux de Nissan. Une rencontre décisive pour l’avenir des deux marques.
Bref, le dossier semble loin d’être fermé. Affaire à suivre donc.