Après la situation catastrophique de l’an passé, la peur d’une nouvelle pénurie d’essence est palpable. Avec la grève des salariés du transport routier de matières dangereuses ce week-end, le mot pénurie est vite revenu sur toutes les lèvres. Mais faut-il craindre le pire ?
Grève des transporteurs, pas de panique selon l’Ufip.
Les salariés du transport routier de matières dangereuses souhaitent une revalorisation de leur métier. Ainsi, ils font grève depuis vendredi. Le but ? Obtenir une meilleure reconnaissance de la profession. Mais aussi, la mise en place d’une durée journalière de travail maximale de 10 heures, l’instauration d’un suivi médical spécifique et l’obtention d’un 13e mois.
Néanmoins, l’Ufip se veut rassurant. La grève ne concernerait que quelques dépôts de carburant en France. Ce mouvement est surtout suivi en île de France (70% des dépôts) et dans l’Ouest ( Loire-Atlantique et en Charente-Maritime). La CGT évoque la possibilité d’un élargissement de cette grève au reste de la France. Cependant, l’Ufip annonce dans le même temps que, pour le moment, la grève a peu d’impact. Quelques stations parisiennes sont à sec, mais rien d’alarmant. Enfin, l’Union française de l’industrie pétrolière (Ufip) explique que « le risque de pénurie n’est pas alarmant et que la situation devrait vite se résorber ».
A suivre donc.