Devons-nous, irréductibles défenseurs de la berline, nous réjouir de cette annonce ou, au contraire, l’accueillir avec prudence et mesure ? Difficile à analyser, pour l’heure. Mais le fait est que, selon les derniers chiffres, les ventes de SUV seraient en baisse, au point que le marché de la berline aurait repris l’avantage. Ainsi la part de marché de ce segment vient de passer de 39% à 34,8 % alors que celui de la berline a augmenté de 4% à 7% selon le mois, depuis la fin de l’été.
Moins polluantes, les berlines retrouvent de la vigueur
Si la popularité des SUV n’a eu de cesse de grandir au cours des dernières années, la courbe de ventes pourrait, enfin, commencer à fléchir. Mauvaise pioche pour les constructeurs (peu nombreux il est vrai) qui avaient tenu bon jusqu’ici et travaillant d’arrache-pied sur leur propre Sport Utility Vehicle. Toutefois, une telle baisse n’est pas encore inquiétante pour ce marché, le volume global représenté restant astronomique. D’ailleurs, il est probable que tous les modèles ne soient pas touchés par ce nouveau mal.
En effet, cette chute, relativement légère, pourrait être due à la chasse aux voitures polluantes, de plus en plus à l’affiche des programmes politiques, quels que soient les pays, si l’on excepte les USA et quelques nations économiquement émergentes. Et, comme chacun s’en doute, un SUV émet logiquement d’avantage de CO2 qu’une berline classique. Taxés de toute part (péages, contraventions, contrôle technique, augmentation du pris de l’essence/diesel, etc.), les automobilistes se retourneraient, alors, vers les bonnes vieilles berlines.
Néanmoins, il faudra analyser une période plus étendue pour vérifier si, oui ou non, l’hégémonie des SUV touche à sa fin. D’autant que la démocratisation des motorisations électriques pourrait redonner du peps aux Sport Utility Vehicle. A suivre…