Victime de son succès retentissant (près de 50 000 dossiers soit, le double de ce qui était prévu sur l’ensemble de l’année 2024), le leasing social est déjà interrompu. En effet, afin que l’état ne s’endette pas de manière gargantuesque, l’opération a été stoppée. Mais avec la perspective d’un relancement, plus tard.
Leasing automobile social : Stellantis et Renault se frottent les mains
Il faut dire qu’avec des offres aussi attractives que celle proposée par Renault, donnant accès à sa Twingo électrique pour 40 euros par mois, un tel engouement paraissait simple à anticiper. Surtout compte tenu de la situation économique actuelle, dans l’hexagone. En outre, selon Les Echos (relayés par Caradisiac), ce leasing social mettait en péril les finances des concessionnaires. Car, après validation d’un dossier, c’est le concession en question qui doit avancer avancer le financement, remboursé ensuite par l’état.
Problème, l’état n’est pas forcément prompt à rembourser et le succès de l’offre en question devrait ralentir, encore, le processus de remboursement envers les concessions. En revanche, pour les constructeurs comme Renault et Stellantis, l’opération va être très juteuse. De quoi s’offrir un joli bond en termes de ventes sur le premier trimestre 2024.
« Rendre l’électrique accessible au plus grand nombre est notre principale ambition. Nous sommes fiers et heureux d’accompagner l’Etat français dans sa démarche de leasing social avec une offre extrêmement large de véhicules électriques proposée à des loyers imbattables » Christophe Musy, Directeur de Stellantis France « Nous proposerons 9 modèles en 2024 dont 8 disponibles dès l’ouverture du dispositif. Nous sommes convaincus que notre offre, qui couvre des citadines mais aussi des véhicules familiaux, connaitra un grand succès. »
Article publié le 13/02/2024 à 6h55