C’est au cours d’un événement dédié à la presse, sur invitation du pétrolier Shell que notre équipe a eu l’occasion de participer à deux journées d’activités intenses, sur le circuit d’essais de Michelin, du côté de Salon de Provence. Un reportage gorgé d’adrénaline pour deux de nos reporters dépêchés sur place, A.Attard et J.Barthet, en l’occurrence.
Rencontres avec Neuville et Sordo
Au programme de ces deux journées exceptionnelles sur invitation de Shell, qui présentait son nouveau Shell Helix Ultra, des baptêmes passagers dans une Hyundai WRC (la i20 engagée en championnat du monde des Rallyes) avec les pilotes officiels (Dani Sordo et Thierry Neuville), pilotage d’une BMW M4 (BMW Driving Experience), Hot Lap avec Augusto Farfus (pilote DTM) ou encore, essai du Batak de Ferrari/Shell Helix en Formule 1. Pour commencer, nous vous proposons de découvrir les réactions et vidéos liées au Team Hyundai Motorsport et à leurs pilotes. Dans un prochain article, nous nous concentrerons d’avantage sur BMW Motorsport et Augusto Farfus.
Thierry Neuville (avec J.Barthet)
En quoi le rallye est-il différent de la course sur circuit/sur route ?
C’est assez différent. Je pense que conduire sur un circuit, c’est assez ennuyeux et plutôt répétitif. Par contre avec le rallye, si vous voulez progresser, il faut chercher des détails minimes et l’apprentissage est certainement beaucoup plus long, car il faut apprendre à connaître toutes les variations de surfaces, d’environnements et de conditions météo. Mais c’est ce qui fait que c’est plus intéressant, car en fait on voit plus de paysage et on passe vraiment du temps au contact des spectateurs.
Comment avez-vous commencé les rallyes ?
Je dirais à cause de ma famille, parce qu’ils m’ont emmené voir quelques courses et puis je me suis mis à vraiment aimer ça. J’habitais aussi près du circuit de course automobile de Spa-Francorchamps en Belgique et je baignais donc là-dedans depuis que j’étais tout petit. Quand j’ai eu 18 ans, j’ai eu l’occasion d’essayer et j’ai commencé à les rallyes en 2007.
Nicolas et vous faites les compétitions ensemble depuis assez longtemps maintenant. Y a-t-il eu un moment où vous saviez que votre partenariat allait réussir complètement et gagner le Championnat du monde des rallyes (WRC) ?
Je pense que San Remo en 2011 a été un tournant, lorsque nous nous battions jusqu’à la dernière étape pour la victoire. Nous avions un léger retard en abordant la dernière étape, mais à la fin nous avons terminé premiers. Passer la ligne d’arrivée est un moment très fort, car vous ne savez pas si vous avez gagné et c’est aussi formidable de partager cette expérience avec votre co-équipier dans la voiture.
Dani Sordo (avec A.Attard)
Vous avez tâté de plusieurs sports automobiles différents. Qu’est-ce qui vous a fait choisir le rallye ?
C’était ma famille et mon père surtout, parce qu’il adore le sport automobile, surtout les rallyes. Lorsque j’étais très jeune, j’allais assister aux rallyes avec mes parents surtout à cause des affaires de mon père et à partir de là, j’ai commencé à faire du karting et du motocross. Mon père et ma mère viennent encore me voir parfois en compétition et c’est vraiment bien de voir cette petite poche de soutien dans la foule. J’aime aussi beaucoup le Grand Prix de Moto parce que c’est plus dangereux et on peut vraiment voir la différence entre les compétences et l’habileté des divers motards.
En quoi le rallye est-il différent de la course sur circuit/sur route ?
Lorsqu’on est sur un circuit, dans une voiture normale, tout vient vers vous très lentement, sauf bien sûr si on est en Formule 1, et là tout est extrêmement rapide. Mais la sensation qu’on a dans un rallye est totalement différente et on a l’impression d’aller beaucoup plus vite.
En fait vous et Shell, c’est un peu une histoire de famille n’est-ce pas ? Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus à ce sujet ?
Oui, mon père a une entreprise qui s’occupe du processus de distribution et de vente des huiles Shell. Mes parents travaillent dur tout le temps et prennent rarement des vacances, donc c’est bien quand je peux les voir aux courses.
Si vous pouviez conduire sur n’importe quelle route, n’importe où dans le monde, où iriez-vous ?
J’aimerais conduire là où il y a beaucoup d’animaux à voir. Peut-être en Afrique !