Dans une vidéo de démonstration publiée cette semaine, Renault dévoile sa ligne de conduite pour les prochaines années en matière de véhicule autonome.Le constructeur français veut refaire son retard dans ce domaine et vise 2018 pour proposer son premier « système avancé d’assistance à la conduite ». Le but étant de l’utiliser sur l’autoroute pour rendre le conducteur plus serein même s’il devra garder les mains sur le volant. Le fonctionnement est relativement simple : une caméra et un radar frontaux permettront de maintenir la voiture au centre de sa voie et de réguler sa vitesse par rapport à celle de l’usager devant lui.
Renault : en route vers le pilote automatique
Le décompte a été récemment lancé par Elon Musk qui a affirmé que que la première Tesla 100 % autonome verra le jour en 2018. Et Renault sera encore une fois en retard car le constructeur prévoit un système dit « hands-off eyes-off » à l’horizon 2020. Comme présenté dans la vidéo ci-dessous, le conducteur pourra se consacrer à d’autres occupations comme appeler un ami (interdit par la loi), fumer une cigarette (interdit par la loi), ou encore manger. La loi va devoir vraisemblablement s’adapter. Hormis ce petit détail qui va probablement faire débat chez les députés, retournons sur le plan technique. De nombreux autres équipements participent à la quête du véhicule autonome : les scanners laser à très large champ de vue, les capteurs à ultrasons, les caméras à courte-portée, ainsi que les radars d’angle moyenne portée.
Des bornes Tesla sur le circuit Paul Ricard
Tous ces éléments permettront à la Renault d’évoluer sereinement sur une autoroute au trafic fluide et le conducteur sera gentiment prévenu lorsqu’il devra prendre le relais. Pour doubler il faudra attendre l’ajout d’une vision périphérique arrière longue portée, pour dépasser quelles que soient les conditions de conduite. Un système pour se garer de manière 100 % autonome est aussi prévu, mais seulement dans certaines zones dédiées. Concrètement, le constructeur français a encore du chemin à faire, mais aujourd’hui les choses vont vites et il ne serait pas surprenant de voir un véhicule 100 % autonome et capable de dépasser dès 2022. Le futur est donc bel et bien là.